MEUsieur Marquer prendrait il plaisir à faire ses synthèses de match ?
Toujours est-il que c'est lui qui a pris contact avec le journaleu pour transmettre ces notes...
Bourg la Reine 3 - 0 SCMC A (1-0) CHATILLON SE FAIT EMBOURBER LA REINE !
Comme prévu, les locaux jouent à 12 contre des visiteurs privés de 4 de leurs titulaires...
Un arbitrage qui va influencer l'ensemble de la rencontre de bout en bout laissant peu de chances au nôtres de s'exprimer.
A peine cinq minutes de jeu, et l'arbitre maison siffle un pénalty très généreux (et imaginaire). Pascal Cozette prend la balle dans le buffet, bras collé au corps. C'est amplement suffisant pour désigner le point de réparation. Pascal ne décolèrera pas de la partie et à la fin du match n'aura toujours pas digéré cette injustice. Sans arbitre officiel beaucoup d'équipes, à défaut d'y laisser des tibias, auront énormément de mal à prendre des points...
A la 70ième minute, nouveau et superbe but des locaux, sur lequel notre gardien Aranud ne peut rien faire. Un mauvais marquage de la défense orange et le mal est fait.
75ième minute, Gilles Berroir envoi des 30 mètres un véritable missile. Ce dernier est contré miraculeusement par le gardien adverse, le ballon terminant son chemin sur sa transversale. (Quand cela ne veut, ça ne veut pas...).
80ième, la balle, bien que sortie au-delà de la ligne de but et signalée par l'arbitre de touche est poussée dans les buts d'Arnaud. Tout le monde des oranges étant arrêté...que cela ne tienne, le but est validé.
La fin de rencontre sera houleuse, et Bruno Désiré, l'homme qui ne possède qu'une couleur à son pantone, refuse de voir la biscotte rouge et s'éternise sur le terrain...
A noter le bon match de Rachid qui a pris de nombreux coups, comme les attaquants de châtillon. Les coups francs seront également nombreux (pour qu'ils soient sifflés, il fallait que la faute soit par trop évidente pour que l'arbitre consente à les accorder). Malheureusement, l'utilisation des balles arrêtées fut trop souvent maladroite, voire mal tiré (des restes de l'anniversaire de William ?).
7 buts en 2 matchs, il va falloir arrêter l'hémoragie lors du prochain match contre CJSC Nanterre.
SCMC B 4 - 1 Malakoff (3-1) LA FANFARE ETAIT AU COMPLET
Pour son premier match de championnat, nos B recevait la véritable équipe de Malakoff B...
Alain dans les buts, Guillaume à gauche et Michel Morel à droite, Philippe en libéro avec Pat devant lui, Eric Austruy, Yannick, Alain Alonso au milieu, Pascal Chesnais ainsi que Philippe Deshais et Ramillon pour la partie offensive. Sur le banc Guy, Chakib, Bruno Pennequin et Jean-Pail Lacourt. Michel Vilvandré au sifflet et William au drapeau.
Un match à première vue plaisant. Le score peut être un témoin de cet éventuel plaisir. Le début de rencontre le confirme également. Les oranges font bien tourner la balle, construisant sans se précipiter. Quelques instants suffisent pour que Philippe Ramillon fasse briller le gardien adverse. Il sera rapidement imiter par Pascal. Déjà les premières "claironades" apparaissent (le journaleu aura l'occasion de revenir sur ce sujet plus tard...). Cela ne décourage aucunement Philippe Deshais qui réalise une nouvelle fois, une excellente prestation. Feinte à droite, crochet et frappe du gauche, il peut lever rageusement le poing, son but est superbe. Les bleus, bien que présentant des lacunes techniques n'en restent pas moins motivés, notre défense oeuvrant pour les contrer à chacun de leurs déboulés.
Eric Austruy, ayant décidé de se faire un look à la Chabal, assure un magnifique corner où seul Philippe Deshais se mettra en mouvement pour réaliser une belle impulsion dans les airs et reprendre de la tête ce caviar. La messe semble dite. Que nenni, les visiteurs auront également l'occasion de marquer sur corner. Le ballon touche Pat, qui rebondit sur le poteau (le ballon, pas Pat) pour arriver dans les pieds d'un joueur adverse. Ce dernier allume à 2 mètres un valeureux Alain qui ne pourra rien faire. De nouveau, l'écho se répercute commençant déjà à lasser certains des différents acteurs ainsi que certains remplaçants.
Yannick aura l'occasion de rajouter deux points de plus. Par 2 fois il butera contre le gardien adverse, oubliant même, lors de son deuxième duel, de servir un Pascal Chesnais parfaitement démarqué. Jean-Paul fait rentrer Guy à la place de Pascal et notre perle des îles se retrouve à la réception d'un centre de Philippe Ramillon. Les choses et le score se présente plutôt bien. Pas assez, car la pause est plus qu'houleuse, donnant même l'impression que les oranges sont menés !!
La 2ième partie de la rencontre ressemble, en un petit peu moins dynamique, à la première. Bruno fait son entrée à la place de Michel. Philippe Ramillon ouvre son compteur perso d'un joli lob et Pascal frappe la base du poteau après avoir bien fixé le gardien. Les adversaires ont le grand mérite de continuer à jouer sans se désunir ni se démoraliser. Malheureusement le ton monte entre les oranges...Un comble alors que l'équipe mène au score. Jean-Paul fera une entrée très remarquée. Sa première action tellement incisive, lui fera oublier l'un de ses godillots dans la moquette du synthé...
Les échanges au coup de sifflet final ainsi que dans les vestiaires sont issus d'une pièce de boulevard à grands succès...donc place à ...
...« Notre rôle n’est pas d’être pour ou contre, il est de porter la plume dans la plaie. » Cette maxime d’Albert Londres (merci Eric) résume bien l'idéal qui anime le journaleu à travers ce dazibao bloguien.
L'écho de ce qui va suivre est également dans l'esprit de certains joueurs de la B. Certes, nous n'avons autant de temps de présence au club que le "claironneur" et chacun possède son propre niveau de jeu (c'est du pluralisme que né la richesse d'un groupe).
Il faut noter avec attention que :
- Lorsque l'on vendange des occasions, on n'est pas toujours en position de force pour critiquer son ou ses partenaires qui auraient l'infortune de faire de même,
- Il n'est pas besoin d'être psy (chiatre ou chologue) pour comprendre que descendre en flammes un coéquipier ne peut en aucun cas l'aider moralement et que l'effet communément produit est inverse. Sans oublier l'impact global sur le moral de l'équipe,
- Seul compte le résultat. C'est ce que retient le classement et que la manière est peut être intéressante sauf que bien jouer en perdant ne peut jamais permettre à un groupe de prendre du plaisir. Surtout si un but de raccro marqué à la dernière seconde du temps additionnel fera monter l'équipe d'une division supérieure...
Heureusement et à l'heure de l'apéro précédant le premier barbecue de la saison, l'éponge magique fera son office, n'empêche qu'un changement de comportement est vivement conseillé, recommandé et attendu.
Nombreux furent ceux qui auront une pensée pour Joël à l'issue de cette victoire.
Dans le prochain numéro du blog, les photos du match et du barbecue que notre reporter Yamane a réalisées lors de cette journée.
Salutations,
Bruno