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5 décembre 2007 3 05 /12 /décembre /2007 15:11

SCMC A 2 - 2 NANTERRE (1-1)

 

Léa, elle est sympathique, quelques fois lymphatique. Léa bon dos de faire d'une thèse la synthèse, sorte de génèse d'un affrontement. Léa pas assez de ces deux oreilles pour entendre (comprendre) les coachs dans ce brouhahas d'un chalet plein à craquer. Léa aussi rajouté l'ami Wensy. Léa le sourire, donc le résultat, bien qu'équitable dans sa parité, fait plaisir à tout la groupe. Léa l'impression que depuis quatre matchs le spectre de la défaite a de fait changé d'épaules. La solidarité démontrée demeure même si l'attention de fin de mi-temps se meure. Prendre 1 but dans les dernières cinq minutes, par deux fois, Léa frôle la gourmandise. Qu'importe, les oranges redressent la tête. On se passera de citer les buteurs, Léa le disque plein et la mémoire courte, pas de jaloux, jalons posés sur d'autres succès à valider. NON, d'une même voix, le bicéphale coach est unanime sur une erreur commise et la présentation d'excuses à...GUILLAUME...

Effort d'un gars déjà bien sympa de casser une obligation perso pour être présent un dimanche matin. Stress et pression d'une rencontre qui veut faire croire que l'équipe en place pourra tenir et repartir avec les 4 points de la victoire. Décision prise, Guillaume ne fera que le remplaçant de luxe sans jamais participer. Les coachs ont du mal à cacher leur malaise. Promis, juré. Pour le prochain match, Guillaume sera convoqué pour jouer. Le journaleu comprend donc que GUILLAUME sera titulaire d'office !!

A la bonne nouvelle...

 

Salutations

Bruno

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4 décembre 2007 2 04 /12 /décembre /2007 11:49

Notre Hemingway a nous n'est pas yankee et pourrait tres bien finir sa vie sur les cotes cubaines, vivre au rythme de la salsa en sirotant des cocktails chamarés bien alcoolisés, se balladant vers la baie des Cochons au bras des autoctones pulpeuses et rebondies le long de l'océan ou a l'horizon la couleur du ciel se confond avec celui-ci.

Voici l'origine du turquoise de ses yeux, cela ne vaut pas l'origine du monde de Courbet(pas Julien ) mais ca vaut son pesant de cacahuètes en période d'embargo.

Nul ne sait d'ou il vient réellement.On lui prète des origines polonaises, roms,une longue ligne tracée des Balkans au beau Danube bleu.

Mais vu ses mouvements tecktronics sur le terrain, je penche plutot pour un disciple de Cervantès pour ses nombreux combats livrés aux moulins a vent, ayant le Sancho , ce n'est qu'une preuve de plus.

L'amitié, la générosité,la droiture sont des valeurs universelles mais bien rares peuvent se targuer d'avoir les trois( meme dans le désordre ca paye).

Rien a foutre qu'il pense que Roland Barthes était un tennisman des années 60 ou que la Muse Amy Winehouse est en Cure de Placebo.Lui son livre de chevet c' Maurice Bernardet en écoutant Django (c'est louable et toujours mieux que les Gypsis) .

Il est discret, ne met pas la barre trop haute, se cache parfois derrière de charmantes inepties mais nous fait chier chaque dimanche a hurler comme un dingue sur le terrain, c'est comme ca qu'on l'aime.

Salut Pat.

Eric

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3 décembre 2007 1 03 /12 /décembre /2007 23:52

 

 

 

 

 

Issy 1 – 3 SCMC B (0-2)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le calme avant la tempête

 

 

 

 

Le capitaine est déjà appuyé au bastingage zingué depuis un bon moment. De tous ces hommes, c’est bien lui qui doit être le plus impatient. Une semaine de calme depuis leur dernière sortie en mer. Et comme après chacune, les sept jours de repos ne sont pas de trop. Même si pour les plus mordus, ils sont en manque d’action et ne rêvent que de cette nouvelle marée. La campagne précédente avait été fructueuse englobant succès et son lot habituel de casse humaine. Joël sera donc le bosco d’un jour. Au pré-rassemblement, un ancien, ayant consigné peu de jours de sortie dans son carnet de bord, semble dans tous ses états. Souvenirs d’une folle soirée sous des cieux tropicaux, les yeux encore illuminés d’un feu d’artifice de couleurs insoupçonnées, il abreuve ses coéquipiers d’un flot saccadé de propos qui se chevauchent. Ponctuant en alternance son récit de cris et d’une gestuelle théâtrale à défaut d’être sensuelle, il commence à donner les abeilles à certains, remarquons alors que même le plus cireux de nos Ulysses aurait bien du mal à l’appel du meurtre. Apothéose de cet échange majeur, l’explication technique d’un ancien de la narine ayant beaucoup bourlingué dans ces contrées de sable doré, évoquant la particularité de ces danseuses, véritables pomme paume girls, et dont le doux nom répond à celui de ré. Hilarité générale à la tournée des cafés, la campagne part sur de bonnes bases, il faut maintenant tous se retrouver sur le ponton à l’abri de la jetée.

 

 

 

 

Après avoir écouté les nouvelles de la météo passant en boucle et ânonnant tous ces chiffres cabalistiques que lui seul interprète correctement (5 beaufort, creux de 6 à 8 mètres, 20 nœuds), Jean-Paul se prépare à donner enfin le signe  du départ. Les esprits sont relâchés dans l’ensemble. Seuls de vieux loups grimacent faisant montre de quelques constipées pensées ou de mal de cheveux. Qu’importe, tout le monde prend place dans les embarcations qui les mènent rapidement au port d’Issy. Le temps est encore clément pour le moment, les choses ne tarderont pas à changer radicalement au moment de prendre la mer.

 

 

 

 

C’est pas l’homme qui prend la mer…

 

 

 

 

Tous réunis dans le carré, l’équipage présent entame la procédure d’appareillage. Les sacs sont prestement vidés et chacun enfile son ciré orangé. Couleur réglementaire lorsque ces hommes opèrent sur les grands fonds afin d’être, dans la mesure d’un possible, récupérer si ils venaient à passer tête par-dessus bord. Les échanges seront réduits, pour cause de débit ininterrompu de la vigie. La géographie des lieux augmente le phénomène. Seul sur son banc, Guéna continue d’éructer son souvenir si frais. Au texte, il rajoute une improbable chorégraphie tout d’abord vêtu d’un caleçon blanc, visiblement aguerri aux grandes marées, puis comble du sublime, la démonstration se prolonge dans une tenue proche de la vierge sirène. Des poils en guise d’écailles, l’illusion est presque parfaite. Il est maintenant temps qu’il couvre cette nudité. Et là encore, c’est un grand moment. Pour commencer, les chaussures semblent sortir tout droit du dernier marathon des sables couru sous une pluie battante. Crottées à souhait, on se demande vraiment si elles peuvent être opérationnelles. Le bas n’est pas mal non plus. Bien que maculé de taches de boue rouge, il est difficile de le faire passer pour un habit de lumières. Le clou du défilé intervient avec le port d’un coupe-vent dont la couleur, allant du violet au fuchsia vous pique les yeux. La couche de poussière atteste que son propriétaire la peu porté. Notre portier utilise alors la large accolade à notre Lawrence D’Arabie pour lui transmettre cette pellicule peste. Dans ces conditions, les hommes sont franchement hilares et le bosco les rappelle à l’ordre d’une phrase. La concentration est faible, personne n’est dans son match. Le capitaine envoie la compo du premier quart, histoire que chacun se sente concerné par le travail à faire. Guéna dans sa gabie fera la vigie, un obscur soutier placé dans la cale gauche en la personne de Yamane, dans un geste de dépit, le meneur d’hommes annonce qu’il est désolé de la présence malheureuse de Bruno. Par chance, il ne lui en sera pas tenir rigueur (en fait aux deux). Sur le pont arrière, à la manœuvre de remontée du chalut Philippe Godec et Pat. Sur le pont supérieur, soumis aux déferlantes se trouvent Michel Morel, Yannick et Eric Austruy. Sur le pont avant, les harponneurs prennent place. Philippe Ramillon et Deshais  accompagnent Guy qui en tant qu’ilien ne redoute aucunement les sautes d’humeur de cette mer nourricière. Dans le canot de survie, quelques clandestins attendent que les cotes se soient éloignées pour proposer leurs services. Joseph, José, Chakib et Victor bourrés de novamine attendent. Le temps de se rendre sur la zone de pêche, les éléments aquatiques et venteux se manifestent. Soudain, le bip du sonar se met à crépiter. Pas de doute possible, les thons à flancs noirs sont localisés, le grand jeu peut enfin commencer. Les premières minutes sont difficiles. Les proies, animées du spectre de Pavlov, sont intenables. Tous les marins s’animent alors de mouvements saccadés. Chacun à sa place et dans son propre tempo. Resserrer la nasse. Emprisonner les cibles, les coincer le long de la bande, mettre la pression sur chaque dégagement de la bouée blanche. Yannick est aux prises avec un thon. Lui monte sur la tête sans utiliser les bras. La décision du code la mer en décide autrement. Yan le nantais ira de quelques proverbes mélangeant breton et haut celte. Le vent redouble, il tombe des hallebardes.  Le vert filet remonte enfin. Vide ! Un coup pour rien. Les creux augmentent, le bateau se balance de plus en plus. Au point le plus haut de la vague, il s’immobilise quelques instants, suspendu entre 2 mondes noirs d’un liquide bouillonnant. La bascule est brutale, le choc de l’étrave l’est encore plus. Les coups font résonner toute la structure et les os des hommes. Dans l’enthousiasme, peu ont pensé à accrocher leur ligne de vie. La houle, gerbant des écumes en son faite, empêche les visiteurs de coordonnées leurs opérations. Leurs estomacs sont malmenés et leurs yeux régulièrement pleins d’eau salée. Les adversaires se débattent tellement que leurs actions se succèdent les une après les autres. L’un deux plus coriaces ira même défier la vigie pour un contact brutal où les cuisses garderont la sensation d’une bonne béquille.

 

 

 

 

Les mailles du filet se relâchent de plus en plus. Les sabords prennent l’eau, par seaux entiers, l’aqueuse matière s’infiltre. Les pompes tournent à plein. Elles ne peuvent suffire à rejeter ce qui rentre. Lentement, la ligne de flottaison s’enfonce.  Sur un ballon de coin, la trajectoire fend les eaux vers le poteau droit. Bruno, empêtré dans les haubans, ferme prudemment les yeux et dans cette obscurité se cogne contre la structure du bâtiment tout en renvoyant le projectile. Le choc lui procure une montée violente d’adrénaline et c’est un mousse motivé qui retourne sur le pont prêt à en découdre, avec les dents si il le faut. Sortant des coursives comme un forcené, il chasse le trop plein d’eau de ses yeux pour apercevoir Guy. Ce dernier profite d’une légère accalmie de Neptune pour contrôler le ballon et envoyer sa ligne à l’aide d’une immense parabole de plus de 35 mètres. Philippe Godec, dés le tir déclenché, annonce déjà la destinée heureuse. Un saut de dauphin du Marineland plus tard, la première prise du jour est ferrée, assurée et ramenée sur le pont afin d’être dépecée. Les merlus prennent enfin la mesure des éléments. Les creux…se creusent de plus en plus, les embruns sont autant de douches qu’un écossais pourrait le supporter. Ils sont aux anges, médusant leurs adversaires par une maîtrise de jeu rarement exécuté depuis l’ouverture de la pêche. Le jeu bascule de tribord à bâbord, roule, tangue à la limite d’une gîte sans recours. Bruno semble dans son élément et assure ses relances sans privilégier la côte Est. Guy lui fait remarquer malgré le brouhaha grandissant d’un Pat au prise avec un thon originaire de corse. Marrons, châtaignes et doux noms de poissons, il faut le voir avec son tablier maculé et son hachoir à la main. Les yeux révulsés, Pat est dans son monde et personne ne peut l’atteindre. Le pressing se fait toujours grandissant autour du banc adverse. Bruno sent le coup et intercepte pour une relance vive sur tribord. Guy renvoie le colis vers le centre qui est repris victorieusement par Philippe Ramillon de la tête. Les frissons de plaisir qui parcourront l’échine du bidou seront sa meilleure prise de la journée, moment d’extase qui contraste avec le décor de la bataille qui fait rage. Tout l’équipage est solidaire, exemplaire dans l’adversité, toujours à se communiquer les mouvements de la cible pour mieux couvrir le périmètre qui n’arrête pas de ce déplacement sur cet océan en furie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un homme à la mer

 

 

 

 

Il est temps  de chercher un havre de paix, pour un peu de sérénité retrouvée. Le ciel n’est toujours pas vidé et déverse toujours son écot. Serré, compact, le groupe écoute son capitaine pour déjouer les pièges d’une seconde période qui peut se révéler dantesque. Les clandestins sont délogés de leur planque et pour ne pas servir de repas aux grands blancs acceptent de partager le travail des 11 apôtres. Le répit est de courte durée, car sur le cadran noir, de nouvelles lignes vertes apparaissent. Le banc de thons est de retour et il est le moment de participer à la curée.

 

 

 

 

Pour assurer la reprise, le capitaine reconduit les mêmes. Pas pour longtemps en fait. Pat, toujours au prise avec sa baleine, se fait ferrer le coin de la gueule. Un Hyde, en inhabituel marin fait alors son apparition. Tel un Achab en pleine transe face à son trésor blanc, il perd tous repaires, tentant malheureusement de se raccrocher à la moindre vergue. L’accident tant redouté arrive pourtant. Cul par-dessus tête, tête par-dessous les flots, le voilà happé, perdu, disparu. Pendant quelques instants, son ciré orange danse au sommet des vagues, ses cheveux épars ressemblent aux longs filaments d’une méduse ballotée par le courant. Ces mots féroces sont pris, mangés par le vent qui hurle sa joie.  Les cris se meurent, disloqués par les bourrasques. Poséidon réclame son dû, tribut lourd pour un groupe qui doit se rééquilibré dans l’urgence en faisant rentrer Joseph.  Michel se repositionne au centre.

 

 

 

 

José est également mis à l’ouvrage avec la sortie de Guy. L’idéal serait de se mettre à l’abri en assurant une nouvelle prise. Philippe, le harpon en verve depuis quelques temps déjà, l’entend tout autant de même. Sur le manche en bois de son arme, quatre encoches attestent de sa réussite lors de la dernière sortie. José lance notre harponneur fou qui, au bout d’une belle chevauchée surfée sur la crête d’une énième déferlantes, balance son pied gauche pour un tir croisé. Le ballon ricoche sur le poteau et termine sa course au fond des filets. La première éclaircie dans cette tempête vient de voir le jour. Ce rayon de lumière transperce comme un puits les lourds nuages. Les esprits se relâchent alors un peu. Les corps sont douloureux.  Le travail se fait de plus en plus pénible, les heures s’accumulent et la motivation commence à baisser. La vigie commence à souffrir d’hallucinations et s’offre un magistral «  A l’attaque » afin de ponctuer un dégagement. Son sang de pirate breton doit encore contenir des restes d’abordages contre les bricks de la Royale. Yannick et Bruno ont bien du mal à garder leur sérieux tout en voyant le ballon caresser les gris et bas nuages au dessus de leurs têtes. Ce qui l’est moins ?  La faute qui en découle car dans son euphorie de soudard, il se trouvait au-delà de sa ligne de surface. Par chance, la bouée sera propulsée en dehors de sa nasse. Victor, jeté dans la mêlée, à bien du mal. Difficile de prendre, de trouver sa place. Se mettre au rythme d’une sarabande décousue, sans s’y noyer aux premiers coups de palmes, l’objectif est pourtant simple en théorie. Après 2 actions, il boit une tasse de près d’un litre. Panique, brasse, ses eaux turquoise ne sont pas là pour lui remonter le moral. C’est au prix d’un gros effort qu’il revient à bord. Les châtillonnais pressentent la fin des hostilités, se font moins présents. Un thon plus coriace que ses congénères s’anime. Une large entaille aux commissures des lèvres indique qu’il a déjà échappé à une précédente curée. Se faufilant avec adresse et rapidité, il parvient à déjouer la surveillance défensive. Contrôlant la bouée à moins de 5 mètres de la ligne de flottaison, il expédie un véritable exocet sur notre gardien. Dans un magnifique réflexe, ce dernier exécute la parade de l’année, déviant le ballon qui affichait son envie de terminer sa course en pleine lucarne. Coupables de ne pas respecter les quotas de productions, les voilà pénalisés par le tribunal d’un genre peu pacifique. Un mur fantoche est mis en place. Comme ces horribles boudins qui doivent lutter inefficacement contre les marées noires, il laisse filtrer le plus important. Le tir ne laisse aucune chance à Guéna qui ne se lassera pas de dire qu’il n’a pas vu le départ du ballon. On peut lui répondre que s’il avait vu ce fameux départ, il se serait contenté, tout au plus, d’accompagner le ballon du regard plus longtemps….

 

 

 

 

Après la tempête, le théâtre mouvant se calme de plus en plus. Le capitaine Lacourt est depuis longtemps sorti de sa cambuse. D’une voix calme, il replace son moussaillon qui commence à ne plus avoir de jus. Il procède aux derniers ajustements de son équipage lorsque Yamane se blesse alors que le chalutier prend une dernière vague par le travers. Plus de peur que de mal, Joseph descendra d’un cran pour assurer le remplissage du charbon. Une corne de brume transperce l’air salé. Annonçant la fin de la marée, il ne reste plus qu’à regagner le port. Sur le chemin du retour, tous échangent avec passion sur l’estimation de la valeur du gain du jour. Les discussions s’arrêtent nettes. Incroyable !! Ils le voient tous. A califourchon sur les restes d’un tonneau de bon houblon mélangé à du malte, Pat est tranquillement poussé par le courant sur la grève. Sourire en coin, intonation en sourdine, il rejoint le groupe contre toute espérance. Dans les vestiaires, c’est l’euphorie de valeureux qui ont une nouvelle fois triomphé des éléments. Le butin sera imposant à n’en point douter. Au moment du partage des bénéfices, le soutier bâbord lancera un cri repris par d’autres obscurs. Des sans-grades, des oubliés au profit des stars harponnant toujours plus pour un succès qui les fait passer pour des stars. Non décidemment, il ne peut en être autrement, au firmament d’un match constellé d’une victoire, ce sont bien 15 étoiles qui ornent la commanderie. Pour s’en convaincre, le cri de joie lancé par des gorges qui n’attendent que d’être rincées.

 

 

 

 

Félicitations à tout l’équipage qui mérite une bonne perm à terre de quinze jours. C’est le p’tit mousse qui se réjouit. Sa promise mise sur cette pause pour rattraper tous ces dimanches d’absence. Que du bonheur !!

 

 

 

 

Salutations,

 

 

 

 

Bruno

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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27 novembre 2007 2 27 /11 /novembre /2007 10:33

J' ai longtemps cru que l'âge minimum pour l' incorporation des anciens était de 35 ans.

 

Les vétérans des dernières guerres ont du mal à raccrocher certes, mais on voit de plus en plus d'engagés volontaires trop jeunes pour barouder parmi l'élite.

35 voilà un nombre qui revient de façon récurante.

35 comme le nombre d'heures que Paulo a toujours espéré faire.

35 comme le prix d'un certain repas...( pas grave).

35 comme la distance de prédilection de Yannick pour frapper aux buts.

35 comme le nombre de centimètres qui sommeille dans les frocs de nos tirailleurs de la légion étrangère.

35 comme le QI d'une grenouille de Loire Atlantique (c'est pas si mal ).

35 comme la pointure des godasses d'Alain Alonso.

35 comme la température minimum ou Victor peut évoluer.

35 comme le nombre d'années où Titi est en retraite.

35 comme le nombre d'heures de colle que j'ai ramassé en seconde pour avoir fait voir à Ingrid ma bête en cours, mauvaise FARCe.

35 comme le nombre de jours qui nous reste pour finir cette année de merde.

Voilà , tant que ce nombre ne correspondra pas à ma température annale , c'est que tout ira bien.

Bisous

Eric.

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27 novembre 2007 2 27 /11 /novembre /2007 09:47

SCMC A 2 - 1 Clichy (0-1)

 

Pour cette nouvelle journée de championnat Excellence, le groupe phare des anciens recevait une équipe de haut de tableau et semble clairement avoir pour objectif de monter de groupe. Clichy est effectivement placée à la 2ième place à 2 points du leader.

 

Cette réception coïncide avec un joli réveil des Châtillonnais. Quelle joie pour les coachs Pat et Jacquot qui pourtant, sans se l'avouer à haute voix, ne se faisaient guère d'illusion tant à l'issue finale du match.

 

Comme quoi...

La première période fut nettement à l'avantage des visiteurs qui ballade tranquillement les oranges. Ces dernires resistent tant bien que mal jusqu'à la 25ième minutes de la rencontre. Les adversaires marquent un superbe but suite à une action bien construite. Il s'en faut de peu pour que la mise soit doublée quelques minutes plus tard. Alors que tout le monde voit déjà un missile de clichy foncer droit dans le but d'Arnaud, notre portier fait un véritable exploit en détournant ce terrible tir.

 

En deuxième période, le seul changement possible (12 joueurs sur la feuille de match...) est effectué. Gilles Berroir (revenant de blessure et crédité d'une bonne rentrée) remplace Guillaume. Les locaux stabilisent enfin les débats. Mieux même, commencent à prendre le jeu à leur compte. A la 60ième minute, coup dur pour le SCMC !! Hassan se claque ce qui permet à Guillaume de faire son retour sur la pelouse.

 

Les choses s'accélerent de plus en plus. Wenzy déborde coté gauche, dribble réussi pour un centre en retrait (l'arme absolu parait-il) à destination de David qui marque. L'équipe a des ailes et sur une nouvelle action de Wenzy (décidement très en vue), il se retrouve fauche dans la surface. Pénalty logique transformé par Rachid.

 

Clichy s'énerve et avec un peu plus de chance, les Châtillonnais auraient pu mettre au moins 2 buts de plus. Joakim et Titi la grenouille sont très proche d'apporter leurs pierres à la maison du succès.

 

Les coachs diront: "Nous croyons que Clichy a pris le SCMC à la légère ce qui fut leur plus grande erreur. 2-1 pour score final, rien à dire c'est mérité. Félicitations à toute l'équipe avec mention spéciale à Arnaud".

Dimanche prochain match à Nanterre.

 

Le journaleu est amplement satisfait par:

- L'orgueil que ce groupe possède

- Le sourire de tous à l'heure de l'apéro

- La prestation de Guillaume (go,go mon gars, plus tu joues plus je joue...)

 

Salutations,

Bruno

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25 novembre 2007 7 25 /11 /novembre /2007 22:43

Clamart 0 – 2 SCMC B (0-2)

 

 

Un clairon qui résonne, coupe, découpe le silence de ce dimanche matin. Son strident, tympans vrillés, ce réveil brutal met à mal le moral des troupes. Peloton Moquet, section B, à 8.45, le lieutenant Lacourt sait déjà que ses troupes ne répondront pas toutes présentes. La faute à ce damné état-major qui programme des affrontements sans tenir de l’encombrement de l’infirmerie, seuls les permissionnaires, au front depuis le début des hostilités sont excusés tout en étant regrettés. La liste est longue comme sur les frontons des monuments, alors pour ne pas les oublier chacun énumèrera les noms comme autant de pensées bienveillantes. Pour avoir une nouvelle, une information, de celle qui soude une unité, qui la rend plus forte et plus unie. Programmant avec envie les prochaines retrouvailles, ils se sentent ragaillardis et arrivent même à lancer quelques plaisanteries. Comme pour chasser les noires images d’une grande faucheuse toujours désireuse de prendre dans ses bras décharnées ces âmes valeureuses dont la bille blanche aurait le malheur de s’arrêter sur la mauvaise case d’une hasardeuse roulette. Noir, perd et manque, le sceau de la déveine, tout le monde veut éviter ce tirage.

Au rassemblement, le lieutenant compte ses hommes. Le total ne le rassure pas vraiment, car ils ne sont que 10. Et en les regardant de près, il en perd de son légendaire flegme. Alain dit le portier se pointe avec ses chausses inversées, la gauche à droite, voilà de quoi présager des dégagements inédits. Ces 2 mini-latéraux ne devraient pas aller chercher beaucoup de ballons sur le casque de leurs adversaires… Yamane blessé depuis les dernières manœuvres de jeudi et Bruno avec sa tête de révolutionnaire à la Lénine reste toujours imprévisible. Pour éviter de se faire enfoncer le centre, seront en position Pat armé de ses pointes d’hérisson et Joël surnommé l’anticipateur. Au milieu du feu nourri, les origines sont diverses. Un bouffeur de pates aussi beau parleur que ses histoires sont crédibles, seuls ses ennemis connaissent son nom, Joseph l’évangéliseur prend position sur le coteau droit. Son opposé gauche, Michel le vert, se lustre les bacchantes, geste qui cherche à éloigner les mauvais esprits. Au centre, le sergent Yannick, chien fou qui n’a le sourire que lorsque la bataille fait rage. Juste devant lui, se trouve José, tatoué d’un numéro 10 sur le front, gamberge un peu par le manque d’habitude de son placement. En pointe, prendra place Philippe Ramillon, dit le mitrailleur fou depuis l’échauffourée de l’OP15. Il faudra envoyer quelques pigeons pour mettre la main sur le retardataire du groupe. Guy, dit le désiré pour cette occasion, arrive casqué et pas totalement harnaché. La logistique, nerf vital, suit sans trop de difficulté, William ayant assuré le port du bonnet ou de la casquette. En bon meneur d’hommes, le grand lieutenant sait déjà qu’il participera aux débats et qu’il ne laissera pas tomber ces braves. C’est en cela que l’on reconnait les leaders, tout comme ses nombreuses médailles qui barrent son poitrail (en fait, inversement proportionnel au nombre de cheveux qu’il possède). Les ordres de missions sont distribués, bien que tous les connaissent depuis longtemps.

 

 

Côte 120, bois de Clamart, lieu dit de la plaine. Nul besoin de jumelles, encore moins d’envoyer des éclaireurs, les 12 savent rapidement que le terrain est miné. Pour s’assurer de l’équipement, il faut avoir recours au système D. Pascal, ayant pour nom de maquis le chêne, propose ses services. Accompagné de la mascotte de la troupe, Babouche, il ira tâter la profondeur des ornières. Tous prennent connaissance de leurs ordres de missions, se concentrent afin de monter au front car ils savent déjà que cela faire être terrible et que tous ne reviendront pas. Phrase classique et légèrement surannée pour les plus anciens du groupe, le bidou écoute car il rêve de sa première perm et fera tout pour rester entier afin de se blottir dans les bras de sa promise qui tremble pour lui, dimanche après dimanche. Un frère d’arme rejoint ce bataillon allégé, Philippe Deshais, et ne pourra pas être incorporé sur recommandation du docteur de permanence. Il restera tout de même sur le sentier, proche des siens, prêt à donner de la voix pour encourager ces derniers et participer au positionnement des plus tendres.

 

 

Jour J, heure H, minute M, seconde S… tous les participants sont figés, attentifs à un son si particulier que seuls eux connaissance. Soudain un coup de sifflet traverse l’air emprunte d’humidité.

 

 

Les hostilités sont enfin déclenchées ! Après l’attente, l’excitation prend le dessus et les hommes se jettent dans la bataille. Malgré les instructions du gradé, les bersagliers ne coordonnent pas leurs actions. Sur cette morne plaine en pente grasse, les contrôles sont difficiles et si les passes semblent correctement ajustées, le moindre rebond trahit le moindre intervenant. Pour corser le tout, le sol adipeux décide de coller aux rangers. En plus de tout l’attirail, il faut maintenant se coltiner des poids supplémentaires, de quoi épuiser son homme sans qu’il ne rende compte. L’adversaire ne se montre pas très coriace, tout au plus il insiste coté droit, pressentant une faille que Bruno ne comble pas. Joël assure le service après-débordement tout en commettant au passage, par son engagement, quelques fautes. Alain confirme les pièces sur l’échiquier, place son mur. Sont-se les détonations d’obus qui ont bouché les tympans des oranges ? Personne ne l’écoute et par 2 fois un suicidaire adversaire ira placer une grenade sur la ligne. Par chance, bourrée de plâtre. Plus de peur que de mal, l’un vérifie le bout de ses doigts pour un compte complet, l’autre vérifie si son service perso n’a pas été ébréché. Ces alertes tiennent en éveil le sergent qui aboie sur les troupes en place. Aboyer, c’est bien le verbe adapté à la situation. Manquant de réserve et après avoir passé en revue tout le groupe, il aura la saugrenue idée de s’en prendre à la mascotte. Quoi Babouche n’est pas attaché ? Un véritable crime de lèse-margaté. Peu ou prou comprenne cette réaction ! Yannick doit aussi s’en rendre compte car il demande au lieutenant la permission de battre (légèrement) en retraire, histoire de faire le point sur sa vie, ses envies, ses amours et toutes sortes de considérations qu’un soldat est en droit d’avoir lorsqu’il est au seuil de sa vie. Dans le même temps, les treillis orange commencent à manœuvrer et le champ des opérations se rééquilibre. L’armée de blanc/rouge est acculée sur son dernier bastion et les premiers boulets sont assénés sur leur casemate. Michel Morel arme son lance-patate et décoche son missile qui part bien, sans vriller. Le point d’impact est à quelques centimètres de la cible, premier avertissement sans frais de la part des Châtillonnais. Les balles continuent à siffler aux oreilles de portier clamartois, il est enfin vraiment solliciter. Les actions se succèdent rapidement et reviennent tout aussi vite devant lui. Joseph rentre dans sa période sniper de coin. Ce ne seront que balles perdues, qui elles, ne feront que du mal aux différents corbeaux qui survolent le champ de bataille. Philippe Ramillon, vide son chargeur et s’enraille. Superbe reprise du droit sur l’un des corners de Joseph en plein sur le gardien. Dégagement (normal) d’Alain, contrôle du même Philippe qui échappe à ses assaillants et se présente seul pour effectuer un tir au-dessus de la cible. Pour ne pas être en reste, Yamane ira aussi de son tir, peine et balle une nouvelle fois perdue(s). Le sergent, calmé, réintègre le groupe et José surnommé la pointe, ira d’une action rageuse mettre la pression sur les adversaires. Effort récompensé par le chipage d’un ballon entre le défenseur central et le gardien, puis le but marqué. Voila le premier médaillé du jour. Guy ne ménageant pas sa peine, sera également décoré. Dribble dans la surface, tir repoussé, action suivie pour un nouveau tir qui termine sa course au fond des filets adverses. Les sourires sont là et la pause aussi.

 

 

Telle une société des nations en effervescence après l’invasion de la principauté d’Andorre par les gardes suisses du pape, les échanges vont bon train et le lieutenant a bien du mal à se faire entendre. On reprend les mêmes, de toutes les fois on n’a pas le choix, et on les met sur le sentier de la guerre. Ironie géographique, le terrain semble être du coté des nôtres avec une légère pente favorable. Pendant cette courte pause, les locaux engagent un mercenaire. Pas les mêmes chaussettes, pas de cheveux blancs à l’horizon, pas de doute possible, ce gars là il n’est pas de la même classe que les autres.

 

 

Les premiers instants de la reprise mettent au supplice la section B. Beaucoup de panique, de contres défavorables et de traitres rebonds. Le sergent s’acquitte enfin de sa tâche avec efficacité. N’hésitant pas à soutenir presque tous ses partenaires. Moment de frayeur pour les braves qui voient Joël se faire tamponner violement. Corps qui bascule en arrière, genou dans un angle bizarre. Cri, plus de stupeur que de douleur, il sortira soutenu par les siens et donnera l’occasion à Jean-Paul de réenfiler son treillis. Petite variation dans le tempo d’Alain, ses dégagements sont de plus en plus…bizarres voire compliqués. Le clou de la série ratée ? Un dégagement tellement vrillé que le ballon aura du mal à dépasser les 20 mètres !! La section remet enfin la main sur la partie. Les ballons ne plus dégagés à l’emporte pièce, les actions posées et sur l’une d’elles, Bruno bénéficie d’un bon centre en retrait de Guy. Frappe dans la foulée qui bien que cadrée continue sa course en plein dans la tête d’un adversaire…le rêve n’est donc pas encore pour aujourd’hui. Coté gauche, ils ne sont pas maladroits non plus. Yamane termine son match en trombe. Sollicitant Michel à plusieurs reprises, dans un rôle d’inter gauche comme il n’en existe plus depuis longtemps, pour un jeu tout en remise, Yamane effectue une superbe chevauchée jusqu’au but adverse sans que son centre soit repris par un orange.

 

 

Le couvre-feu arrive enfin, les vainqueurs sortent avec les honneurs du devoir bien fait même si l’opposition du jour était un peu poussive. Peu importe, seule la victoire est belle et les tablettes de l’histoire ne retiendront qu’un résultat positif qui fait plaisir à tous et qui continue à placer le groupe en haut de l’affiche de la cinquième division du 92.

 

 

Salutations

 

 

Bruno

 

 

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21 novembre 2007 3 21 /11 /novembre /2007 09:55

Pour commencer un grand merci à notre journaleu pour son edito digne d'un  Bizot au meilleur de sa forme, mais pour lui, ce n'est plus actuel.

Quand on commence à phraser, on a du mal à s'arrêter. C'est un peu pareil pour moi avec l'absinthe.

Show devant, car sept buts pour notre équipe de pieds, nez, gueules, bras cassés, c'est pas mal. Ca sourit pour l'abbé, tant mieux. Mention spéciale à Mister Ramillon, auteur, rapellons le, d'un coup de quatre.

Même si la partenaire est jolie, à son âge, c'est une perf. Nostalgie, elle n'a de noir qu'un faux drapeau de 68 mais garde des couleurs de moissons ensoleillées comme une litho de Pissaro (j'ai pas les moyens pour un tableau...).

Froid dehors, surtout pour les copains du banc, les potes blessés ou admirateurs venus par unité, pour nous encourager. Nous les gladiateurs du dimanche matin, respectueux des 10 commandements de notre coach, on dirait du Cécil _B _de mille_,_ boutons nos adversaires les uns après les autres. Faut qu'j'arrête l'exta !

Un prénom comme patronyme, attention méfiance, cet homme est peut être dangeureux (Patrick Henri, Guy Georges, Emile Louis, même aux states ça marche Michel Jacques dit "bambi"). Mais mon p'tit frère Bruno Désiré n'a rien d'un serial killer, son nom sonne comme un poète antillais.

Même s'il se languit du groupe et des terrains, dans son jardin, rien n'est coupé, son envie, sa joie, son amour, c'est le soleil qui racolle les ombres. Je crois que mon stylo, tout comme moi, n'a pas bonne mine, alors vite un p'tit verre de bordeaux et au lit.

Eric.

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20 novembre 2007 2 20 /11 /novembre /2007 13:50

Ternes 2 - 2 SCMC A (1-1)

 

Si il est toujours difficile de rapporter par des paroles puis par des écrits ce que l'on a vécu, (particulièrement lorsque l'on vient de faire un match), il semble tout aussi difficile de faire un compte-rendu d'un match que l'on vient de coacher !! Il existe donc des différentiels, des zones d'ombres ou d'oublis, pour peu que notre propre objectivité soit submergée par une maligne subjectivité. Vous rajouter à cela un soupçon de regrets et une bonne dose d'exigence et les deux peuvent alors s'opposer.

 

Les A, en déplacement sur le raz synthétique de la porte de Ternes, se présentent une nouvelle fois sans l'équipe type. 4 absents (de marque, cela va sans l'écrire) sont recensés et pour pallier cet état de fait, un mercato de novembre se fait. Philippe Deshais, en pleine bourre, et Guillaume, solide latéral droit, sont appelés. Le journaleu en profite pour remercier ce dernier: "Ton temps de jeu augmente mécaniquement le mien"...

 

Le score final, résume assez mal le contenu exact de la rencontre. Certes, ce fut un match équilibré même si à la pause, les châtillonnais auraient pu mener sur le score de 3 à 1, c'était sans compter sur la grande maladresse des oranges. Tout commence bien pour les nôtres car dés la 15ième minute, Philippe Deshais assène un énorme coup-franc dont la balle vient se loger dans l'équerre des buts des parisiens. Ces derniers viendront égaliser comme à la parade...

 

Deuxième période presque équilibré, la balance en légère faveur des visiteurs qui pensent avoir fait le plus dur en prenant l'avantage à la 75ième grâce à Joakim qui contrôle bien une passe en profondeur de Philippe Deshais (1 but et 1 passe "dé", joli tableau de chasse). Les A se dirigent alors vers une belle victoire à l'extérieure...c'est sans compter par un manque d'expérience et voire de naïveté.

On joue les arrêts de jeu, normalement à  ce stade du jeu, tous les ballons doivent être balancés devant sans tenir compter d'autres considérations technico-tactico-footbalistiques. Est-ce le fait que certains joueurs ne se sentent pas toujours concernés par un résultat positif..., une mauvaise relance, donc mauvais choix, et les locaux iront anéantir ces jolis 4 points qui tendaient les bras à tout monde !!

De ce scénario catastrophe, le coach relève le bon comportement d'Alain dans les buts et de Hassan et Jean-Marc.

Comme dit Jacquot : "le championnat s'annonce difficile".

 

Salutations,

Bruno

 

 

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18 novembre 2007 7 18 /11 /novembre /2007 21:10

SCMC B 7 – 0 OP 15e (2-0)

 

 

Moins vingt!! Passage de l’obscurité à la pénombre. Le premier réflexe est de tout remettre en ordre. Pour le nom, c’est encore facile. Le jour ? Un instant de plus pour se rendre compte que c’est dimanche. Le réveil affiche son témoin de sonnerie qui ne viendra pas. Toujours ça de gagné, son petit pain restera au chaud sans se rendre compte de son lever. La pénombre fait place au flou habituel du myope qui ne chausse pas ses lorgnons. Le flou s’éclaircit franchement une fois dans le couloir, pourtant jusqu’au bout de la ligne droite menant à la cuisine, la lumière ne change pas d’intensité. Etrange, il faut une nouvelle fois trouver un point de contrôle. Le voilà, déjà fermé, attendant, au complet de la veille. Un rapide coup d’œil par la fenêtre confirme enfin l’explication. Le brouillard transforme le paysage, le fige dans un manteau dont son blanc annonce une température négative.

 

Avec autant d’avance sur le chrono, mieux vaut en profiter pour revoir la garde-robe du jour. Une épaisseur en plus, façon esquimau, pour bien emprisonner de l’air. Ce matin, nul chemin croisé, la main sur la poignée de porte, dernier check. La « vérif » d’usage,…,  l’envie est bien présente donc le tour de clef est énergique. 16 volées de marche plus tard, histoire de mettre en route les morceaux du puzzle, pause obligatoire devant le miroir du bas. Les rares espaces sont calfeutrés, les épaules rentrées et les poches tapotées pour l’éternel inventaire.

 

Moins 1 !! Porte poussée, bouffée  glacée, les yeux se mettent déjà à perler. Comme pour les gamins de tout temps, l’air expulsé pour de belles fumeroles lactées confirme la présence invisible du froid. Grattage en vue, verglas déposé sur le brisant, paré d’une création aussi éphémère qu’unique. Pas besoin de mettre la clim, le chemin est trop court. Alors, cela sera version train de sénateur, fenêtres abaissées pour griller sa première de la journée. Peu de véhicules à rencontrer, aucun retard à constater, le café sera le bienvenu.

 

Avec de l’avance, deux grognards sont déjà zingués, appréciant chacun, à leurs façons si différentes, la qualification des bleus par ricochet. Jean-Paul s’étonnant encore d’un coup franc réversible dans les arrêts de jeu, Joseph, quelques soient les commentaires, sûr de lui avec sa bonne étoile au-dessus de sa coupe d’incorporation. L’émir et Joël viennent compléter la tournée de tasses pour se retrouver en retard. Seul moyen pour éviter les foudres du coach, être toujours à ses cotés. Un peu fayot, peut être, jamais réprimandés, toujours…

 

Le principe des vases est respecté, Pat arrive le signe V bien visible annonçant ainsi qu’il prendra 2 tasses pour être définitivement en retard. Les autres de la bande arrivent au stade à un rythme lent. Si lent, que seuls Arnaud et Bruno se retrouvent dans le vestiaire 3 à discuter  entre bleubes. Bruno laissera tranquillement s’installer son collègue portier sous le crochet près duquel se trouve la plaque en bronze avec la mention Yannick 1930-2007. Traitreuse délectation, le coup de semonce du ténor s’annonce jubilatoire tout en permettant d’assurer une ambiance chaleureuse.

 

Paulo la science envoie la compo : Arnaud dans les buts, Philippe Godec et Pat au centre avec Joël et Yamane en latéraux, Michel Morel, Yannick, Eric Austry et Chakib en milieu avec Guy et Philippe Ramillon en attaque. Sur le banc Victor, José, Joseph et Bruno ressemblent à des bibendums de réglisse. Pascal Chenais, seul, (Babouche n’ayant pas le droit d’entrée) sera même présent pour voir jouer ses potes. Yamane ira quand même dire à son coach que la cote droite de la plaine n’est pas son terrain de jeu préféré. Peine perdue, la barre à droite pour notre gauche patte sur le retour. Michel Vilvandré au sifflet et un William revanchard au drapeau, tous les acteurs commenceront la rencontre avec du retard. A l’allumage, c’est Châtillon qui l’est. Les parisiens commencent vite et fort par l’intermédiaire de leur numéro 10. Premier quart d’heure passé, tels des diesels du fin fond du Kamtchatka, les locaux prennent enfin le jeu à leur compte. Le ballon tourne bien, les contrôles sont propres et la volonté de ne pas balancer devant prévaut. Bien sûr, la fanfare au complet se fait entendre lorsque la moindre erreur se produit. Philippe Ramillon ira entretenir cette flamme en loupant la première occaz, touchant le poteau sur la deuxième. On commence alors à se remémorer la saison passée, d’un match mené et partagé à 3 partout contre la même équipe. Guy devant avoir la mémoire plus courte que d’autres, ira ouvrir le score. Le jeu à une forte propension pour le coté gauche. Joël fait œuvre d’une grosse débauche d’énergie. Il anticipe les actions adverses et récupère de nombreux ballons. Il les transmet vers Michel qui décale Philippe Ramillon. Enfin, celui-ci trouve le chemin des filets suite à un bon enchainement contrôle/tir. Sa frappe, bien qu’orientée droite sur le gardien adverse, passe sous les bras de ce dernier.  Lui seul pense à un quelconque signe indien, ses partenaires observent depuis un moment ses bonnes performances. Les blancs en sont réduits à d’impuissantes frappes lointaines sans danger pour Arnaud. Le jeu se prolonge de ce coté du terrain et Michel Morel sera même pris en flagrant délit de hors-jeu… un comble diront les supporteurs !

 

La pause arrive et tout le monde file se mettre au chaud dans les vestiaires, les remplaçants continuant de se réchauffer en tentant de s’échauffer. José est au bord de la paralysie, Joseph remonté comme un glaçon à ressort et Bruno commence à se disputer avec sa superposition de vêtements. Signe de coquetterie ultime, il remonte ses bas au maximum, laissant peu de peau en contact avec la bise de la brise. Victor sort de sa torpeur. L’amplitude de température est une trop rude turpitude. Le mieux s’est encore d’être à l’écoute de son propre corps, claquage lui coupe tous ses moyens, il n’y aura donc que 3 remplacements à faire. Guy, en bon coach individuel,  est déjà en train de recommander à Bruno « d’être dans son match » (souvenir d’une rencontre précédente…).

 

Les adversaires opèrent un changement majeur en faisant jouer le défenseur central en pointe. Cela permet d’être un peu plus présent et pressent en attaque tout en dégarnissant largement leur défense. Les locaux restent parfaitement en place avec un Yamane tout heureux de retrouver son coté gauche. Le ballon circule bien mettant au supplice les parisiens. Les espaces sont ouverts et Philippe Ramillon retrouve le doux bruit du cuir qui racle contre les filets. Pas une fois, pas deux fois mais bien par trois fois. Ses duels deviennent victorieux et si par hasard il se loupe, il sera toujours à la réception d’une balle repoussée par le poteau suite à un beau slalom de José dans la surface de réparation. Les buteurs seront multiples puisque Eric Austruy se fait passeur décisif pour Michel dont le tir termine en pleine lucarne. Yannick fera également honneur à son engagement légendaire en propulsant son tir, contré certes, dans les bus adverses. La défense tient bon sans affolements inutiles et Bruno prenant exemple sur son maître à jouer (à savoir Monsieur Hermelin) prônera un jeu tout en anticipation, ne lâchant pas son joueur et s’autorisant un geste de Shaolin soccer qui couta une longue période d’arrêt au dernier joueur qui tenta cette folie. Joël préférant y voir un geste de danseuse…  Quelques vendanges seront, sans réelles conséquences auront, des acteurs solidaires qui s’encouragent, malgré ce dimanche frileux, le plaisir était bien au rendez-vous.

 

Au final, un bon et agréable match qui permet de soigner le goal average de l’équipe B tout en leur assurant le confort d’une place dans les hauteurs du classement de cinquième division. Et puis surtout la nouvelle tactique décidée par Jean-Paul et confirmée à ses ouailles : « Maintenant, vous jouez tous les ballons sur Yannick !! » 

 

Salutations,

 

Bruno

 

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16 novembre 2007 5 16 /11 /novembre /2007 11:00

Cri d'alarme pour notre riquet.

Alerte pour ce singe en hiver qui ne peut plus remonter le Yangsi Jiang et encore moins toréer.

Ses dernieres faenas sont desastreuses, ses veroniques de plus en plus risquees, veux t il vraiment sortir sans alternative?

Le roi de l'arene c'est lui comme chacun d'entre nous.On peut continuer la corrida mais sans mise a mort.

Afficionados dans l'ame les uns pour les autres, il est temps de reagir.

Le ver est dans la pomme et cela ne veut pas dire que les ecolos sont a New York.

A dimanche .

Eric.

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